La Zone Absolue doit résoudre d’un seul coup tous les problèmes urbanistiques des années 60 et 70. Charlier imagine la bétonisation totale de la moitié de la vallée de la Meuse. L’autre moitié sera, elle, composée de terre et d’espaces verts. Le travail s’avère ambitieux: il faudra former les citoyens, couler du béton dans les canalisations, sur les autoroutes et les monuments. Outre la référence satirique et parodique s’adressant à l’architecture utopiste et à une certaine sculpture d’extérieur, il faut aussi situer ce « projet » dans l’histoire de la Ville de Liège. À l’époque, on propose aux citadins et commerçants atterrés le fameux, mais sinistre, plan d’organisation de la Place St-Lambert, dont les résultats bien réels peuvent être constatés aujourd’hui sur les lieux mêmes.
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Saâdane Afif, Jacques Charlier et Plurivers à La Panacée
[…] à La Panacée. Selon le site de l’artiste, les séries Paysages professionnels (1963-1970), Zone absolue (1969-1970), Photographies de vernissages (1974-1976) et Photo sketches (1974-1977) devraient faire […]