Témoins du Nouveau Réalisme et du Pop Art, exacts contemporains, Jacques Charlier et Alain Jacquet s’en distinguent pourtant. Si Jacquet a manifesté une prédilection pour une imagerie véhiculée par les médias américains, il a eu recours à des montages plus complexes et fait de la trame (dots) un langage actif, créant des propositions ambigües et polysémiques.
De son côté, Charlier a adopté avec humour une approche visant à révéler les liens de l’art à l’art et non plus de l’art à la vie. Voyant dans l’art un sujet à la fois d’observation et de conversation, il a engagé notamment une réflexion sur les vertus d’un pastiche inspiré visant à mettre en cause le fétichisme et le vedettariat de l’art moderne et contemporain.
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